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Villa Santo Sospir : Jean Cocteau
Carole Weisweiller
En 1949, Francine Weisweiller fit la connaissance du poète Jean Cocteau lors du tournage du film tiré de son roman Les Enfants terribles. En 1950, elle invita le poète à venir se reposer en compagnie de son fils adoptif, Édouard Dermit, dans sa villa du Cap Ferrat. Après quelques jours, Cocteau, qui ne supportait pas l'oisiveté, lui demanda s'il pouvait dessiner au-dessus de la cheminée une tête d'Apollon.
De fil en aiguille, il tatoua de fresques tous les murs de la villa, en s'inspirant aussi bien de thèmes de la mythologie grecque que des Baigneuses de Renoir, de dessins de Pisanello ou encore de thèmes propres à la Côte d'Azur. Jusqu'à la fin de sa vie (1963), Cocteau passa de très longs séjours à la villa Santo Sospir. Il écrivit un jour : « Quand je travaillais à Santo Sospir, je devenais moi-même et ces murs parlaient à ma place. » Cocteau a consacré un film à cette villa, La Villa Santo-Sospir (36 min, 1952), où Francine Weisweiller interprète son propre rôle. La villa est aujourd'hui protégée au titre des Monuments Historiques Français.
Carole Weisweiller est l'auteur de plusieurs livres et biographies sur Cocteau : Les Murs de Jean Cocteau, photographies de Suzanne Held, Hermé (1998) ; Jean Marais, le bien-aimé (1950-1963), Le Seuil (2003) ; Je l'appelais Monsieur Cocteau (avec Jean Marais), Le Rocher (1996/2003).
L'Éventail p. 1
Santo Sospir : la maison tatouée
L'Éventail p. 2
Santo Sospir : la maison tatouée
L'Éventail p. 3
Santo Sospir : la maison tatouée
L'Éventail p. 4
Santo Sospir : la maison tatouée
L'Éventail p. 5
Santo Sospir : la maison tatouée
The Irish Time p. 1
The villa of sighs
The Irish Time p. 2
The villa of sighs
Le Figaro littéraire
Carole Weisweiller, une jeunesse à l'ombre de « Monsieur Cocteau »
France 2 - Télé Matin
La Villa Santo Sospir
Radio France
Musique matin
Mémoire des arts
Villa Santo-Sospir et Coctea
La Tribune de l'Art
Ouvrages reçus en juin 2011
Livres Hebdo
Villa Santo Sospir : Jean Cocteau